lundi 13 juillet 2015


Les rencontres d’Arles : Un nouveau souffle signé Sam Stroudzé pour sa première édition en tant que directeur.

40 degré à l’ombre, je déambule place du Forum à la recherche de l’exposition à ne pas manquer. Mon temps est malheureusement compté.
Françoise Huguier, photographe et amie,  me conseille de commencer par celle de Martin Parr et de Matthieu Chedid : « MMM » à l’église des Frères- Prêcheurs.
Un peu dubitative, je connais son travail sur le bout des ongles et on ne peut pas dire qu’il se renouvelle à chaque exposition. Je fonce donc en nage voir l’incontournable photographe britannique et m’interroge sur sa collaboration avec M.
Jolie surprise ! L’accrochage bouscule, les photos sont collées ou projetées. Le thème « la plage » regroupe une série de photographies qu’il affectionne tout particulièrement.
Pour l’occasion quelques chaises longues et coussins imprimés où le visiteur peut s’affaler sur le travail du maitre en écoutant les compositions de M. Un brin jouissif !
Ses premiers travaux  sont encadrés de façons plus classiques et me redonnent le sourire.
La musique de M spécialement créée pour l’occasion donne une note de fraîcheur au cynisme légendaire de Martin. La rencontre est sympathique et réussie. On se laisse porter  par la poésie de l’un et l’humour de l’autre.
Maureen Auriol
http://www.marianne.net/decadrage/les-rencontres-arles-nouveau-souffle-signe-sam-stroudze-sa-premiere-edition-tant-que

Martin Parr
Né en 1952 dans le Surrey, Royaume-Uni.
Vit à Bristol, Royaume-Uni, et travaille dans le monde entier.
Reconnu comme un brillant satiriste de la vie contemporaine, Martin
Parr est une figure centrale du monde de la photographie. En plus de
son travail de photographe et de commissaire d’exposition, il est également
connu pour sa collection de livres de photographies et pour avoir
coécrit, avec Gerry Badger, The Photobook: A History (trois tomes). Que
ce soit en tant que commissaire, contributeur ou conseiller, il a participé
à de multiples projets autour du livre de photographies, dont The
Chinese Photobook (Aperture, 2015). Ses propres oeuvres ont donné
lieu à plus de 80 ouvrages et sont présentes dans de nombreuses collections
de musée, dont le J. Paul Getty Museum (Los Angeles), le MoMA
(New York), le Stedelijk Museum (Amsterdam), le Metropolitan Museum
of Art (Tokyo) et la Tate Modern (Londres). Martin Parr est membre de
Magnum Photos et est représenté par Kamel Mennour, Paris. Il a été
le directeur artistique invité de l’édition 2005 des Rencontres d’Arles.
Sa série Last Resort y a été exposée en 1986.

-M-
-M-, alias Matthieu Chedid, né en 1971 à Boulogne-Billancourt, France.
Vit et travaille à Paris, France.
Passionné par la musique dès son plus jeune âge, -M- se remplit de celle
de son père, Louis Chedid, des grands du jazz et, bien sûr, de Jimi
Hendrix. En 1997 sort Le Bapt.me, son premier album, puis Je dis
aime (1999), Qui de nous deux et Labo -M- (2003), qui consacrent l’artiste
comme l’une des figures incontournables de la scène pop rock en
France. Suivront Mister Myst.re (2009) et .l (2012). -M- a multiplié les
collaborations artistiques (Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine, Johnny
Hallyday...) et composé pour le cinéma (entre autres pour des films réalisés
par Vincent Pérez et Guillaume Canet). Depuis le début de sa carrière,
il a vendu deux millions d’albums et remporté neuf Victoires de la
Musique ainsi qu’un César. Sa dernière tournée a totalisé plus d’un million
de spectateurs.


Direction artistique : Matthieu Chedid, Martin Parr
et Sam Stourdzé
avec la complicité de Charlotte Ortiz.
Exposition coproduite par Labo M, Magnum Photos
et les Rencontres d’Arles, avec le soutien
de la Sacem.
Concept, composition et interprétation
musicale : -M-.
Direction musicale, conception technique
et arrangements : Pierre Boscheron.
Tirages réalisés par le studio Martin Parr, Londres.
Wallpapers et bâche réalisés par Picto, Paris.
Encadrements réalisés par Circad, Paris.
Montage vidéo: Sophie Bassaler.
Remerciements au musée de l’Elysée
et au Paléo festival.
Exposition présentée à l’église des Frères-Prêcheurs.
Martin Parr/ Magnum Photos

mardi 31 mars 2015

William Klein, l'œil absolu



Peintre, cinéaste, photographe dans le désordre… Ou dans l’ordre qu’importe ! L’ordre n’existe pas pour lui.
William Klein, d’origine américaine, monument de l’histoire de la photographie, provocateur en tout genre, se retrouve en France après avoir fait son service militaire en Allemagne juste après la Libération.
Il est démobilisé à Paris, où il fait un bref passage dans l’atelier de Fernand Léger et épouse la magnifique et talentueuse peintre Jeanne Florin.
C’est en documentant sa peinture par la photographie que William Klein rencontre Alexander Libermann, alors directeur artistique de Vogue US, à l’occasion d’une de ses expositions.
Ce dernier bouleversé par ses images décide de financer les projets personnels de Klein.
Cette collaboration se transforme rapidement en carte blanche sur la ville natale du photographe : New York, et un livre culte, Life is good and good for you in New York, prix Nadar 1956 verra le jour. Une référence absolue pour les jeunes photographes.
Autodidacte, il ne respecte aucune des règles élémentaires de la photographie ni le cadre ni les perspectives. Seuls son œil, sa violence et son humanité le guident.
Libermann se retrouvera dans l’impossibilité d’utiliser les photos de Klein à Vogue il est définitivement trop  en avance pour son époque !
Esprit libre il s’aventure là ou personne n’est encore allé. De Malcom X à Mohamed Ali en passant par la mode,le jazz, les Black Panther, la guerre du Vietnam ou même le sport qui le fascine toujours. La liste est longue.
Qu’importe l’outil pourvu qu’on ait l’ivresse, il passe successivement du film à la photographie sans jamais oublier la peinture.
Son œil révolutionne encore le regard de nos contemporains sur la politique, l’esthétique et l’histoire de l’art.
Tout dernièrement, sans doute un peu trop tardivement, nos amis de la photographie l’exposent, le surexposent dans tous les musées et les galeries du monde pour notre plus grand plaisir.
Cependant, rien n’échappe à l’œil du maître malgré les demandes incessantes. Pas une exposition, pas un livre sans qu’il fasse la scénographie ou la mise en page.
>>> À voir : Tokyo 1961+ William Klein à la galerie Polka :
Il nous présente ici une série de photographies réalisées à Tokyo en 1961.
« Les Japonais m’avaient presque tout interdit de photographier mais ils étaient trop bien élevés pour ne pas me laisser faire » dixit William Klein.
Putes, couple impérial, danseurs de Butoh, rien n’échappe à son œil de génie.
>>> À voir : William Klein+Brooklyn à la galerie Howard Greenberg :
En 2013 William Klein retourne à Brooklyn et photographie à nouveau ce quartier.
>>> À voir : William Klein Films Coffret 10 DVD Arte

À voir : William Klein: Black and Light à la galerie Hackelbury où il expose les tirages issus de la série "The imprint" ainsi que plusieurs grands formats des travaux abstraits qui figuraient dans la rétrospective "Paintings Etc" que lui consacrait la Tate Modern en 2012-13. On y retrouve également les tirages couleurs des photogrames issues de son premier film "Brodway by light" (1958) et les images réalisées pour Vogue en 1962, mais jamais publiées, de l'actrice Dorothy McGowan qu'il a mis en scène dans sa satire sur le monde de la mode, "Qui êtes-vous Polly Magoo" (1966)

Maureen Auriol: Rédactrice en chef photo du journal Marianne

mercredi 18 décembre 2013


Femmes au Népal @Mary Dorigny. 
http://www.marianne.net/Le-sourire-de-Marie-Dorigny_a234612.html?com#comments

vendredi 8 novembre 2013

dans le cadre de Paris Photo

Studio Harcourt 
10 rue Jean Goujon 
75008 Paris 
metro Franklin Roosevelt
Le 12 Novembre en compagnie d'Eva Truffaut à partir de 19h